LA CONSOMMATION DU CAFE ET SES EFFETS

LA CONSOMMATION DE CAFE ET SES EFFETS

En France par exemple, La pause-café s’est inspirée du « coffee break » américain , généralisé dans le pays pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle a bénéficié d’un vaste dispositif publicitaire (campagnes radio, télé, presse, affichage) vantant ses mérites dans le monde du travail et celui des femmes à la maison. L’opération a très bien fonctionné, la consommation passant de 180 000 tonnes annuelles à 250 000 en l’espace de dix ans.

LES EFFETS DU CAFÉ

Propriétés stimulantes : Le café contient de la caféine, alcaloïde ayant, entre autres, des propriétés stimulantes. C’est pourquoi, il existe le café décaféiné, ou « déca », dont l’essentiel de la caféine a été retiré (il reste 10 mg de caféine par tasse), permet de profiter du goût du café sans la stimulation.

Propriétés gustatives : Comme pour d’autres produits, tels que le vin, l’arôme joue un rôle prépondérant dans le plaisir qu’on éprouve à boire une tasse de café. Cet arôme est perçu par la muqueuse nasale soit directement, par le nez, soit rétronasalement par le pharynx lorsque les composés volatils remontent vers la muqueuse olfactive.

Propriétés thérapeutiques : Les effets du café sont multiples et incomplètement étudiés. La caféine augmente la pression artérielle, augmente la résistance vasculaire et provoque une augmentation de l’activité de la rénine. Le café apporte aussi des minéraux (potassium), de la vitamine B3. Cependant, il diminue aussi l’absorption de certaines vitamines B et du fer.

LE CAFÉ ET LA SANTÉ

Café et sommeil

Boire du café avant d’aller se mettre au lit peut allonger la durée de l’endormissement, donc laisser une mauvaise impression sur la qualité du sommeil. Mais très souvent, tout dépend de l’heure à laquelle la dernière tasse est bue. En effet, la durée de vie (temps qui s’écoule entre le moment où le produit est ingéré et celui où le corps l’élimine) de la caféine est de huit heures, ce qui explique qu’un café absorbé à 17 heures peut causer un endormissement difficile.

Café et stress

Les personnes anxieuses doivent modérer leur consommation, car la caféine à haute dose peut provoquer une augmentation de leurs manifestations d’angoisse.

Café et cœur

Une consommation modérée ne provoque aucun effet sur le système cardio-vasculaire, si ce n’est une légère et passagère accélération du pouls. En revanche, l’excès de caféine peut causer des palpitations, des convulsions, de l’arythmie et de l’hypertension artérielle.

Café et grossesse

Tous les scientifiques sont d’accord sur ce point : les femmes enceintes doivent veiller à ne pas absorber plus de deux tasses de café par jour, au risque d’augmenter les risques d’accoucher prématurément ou de donner naissance à un bébé de faible poids. Par ailleurs, le café est déconseillé aux femmes qui allaitent, la caféine présente dans le lait est ingurgitée par leur bébé.

Café et migraine

La caféine améliore l’absorption des antidouleurs par l’organisme et augmente leurs effets. En outre, beaucoup de maux de tête sont provoqués par des substances, comme l’alcool, qui dilatent les vaisseaux sanguins. A l’inverse, la caféine est un vasoconstricteur, d’où son efficacité.

Café et maladie de Parkinson

Plusieurs grandes enquêtes épidémiologiques ont démontré que le café protégeait contre l’apparition des symptômes de la maladie de Parkinson, un trouble neurologique qui surgit à partir de 50 ans et dont les risques augmentent avec l’âge. Toutefois, ces études montrent que les résultats sont plus complexes chez les femmes.

Café et vieillissement

Les travaux scientifiques n’en sont qu’à leurs prémices, mais il semblerait que le café, loin devant les fruits ou le thé vert, serait la principale source d’antioxydants pour l’organisme, ces molécules qui protègent, entre autres, du vieillissement et de maladies dégénératives comme le cancer, la cataracte… Cette fois, la caféine n’y est pour rien. Le responsable est l’acide chlorogénique, le polyphénol (un composé aux propriétés antioxydantes) le plus important dans le café.